Bienvenue dans la salle de l’artillerie. L'obusier lourd de campagne allemand de 15 cm avec son chariot frontal attirera immédiatement votre attention. Ce poids lourd était capable de tirer jusqu’à une distance de près de 8 kilomètres. Examinez aussi la collection de munitions colorées. Ces différentes couleurs aidaient à l’identification rapide des obus. L’artillerie a joué un rôle essentiel lors de la Bataille de Passchendaele. Les énormes bombardements préparatoires n’ont pas réussi à détruire toutes les positions allemandes. Ces tirs d’obus ont par contre détruit le paysage, y compris les systèmes de drainage. Lorsqu’il pleuvait, ce qui arrive relativement souvent en Flandre, l’eau n’arrivait pas à s’écouler correctement vers les zones en contrebas. Cela gênait la progression des canons, provoquant la défection du soutien de l’artillerie et l’échec des attaques. Des millions d’obus ont été tirés au cours de la bataille. Plus d’une munition sur cinq n’a pas explosé dans la boue des campagnes flamandes. Aujourd’hui encore, le service de déminage de l’armée belge collecte toujours des centaines de tonnes de munitions équipées d'une charge explosive par an. Jetez un œil au plafond avant de quitter la salle. Vous voyez cette grande peinture ? Cette œuvre d’art prêtée par l’Australian War Memorial. Elle dépeint comment des troupes australiennes ont essayé de conquérir le bois du Polygone.
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